




Lâagriculture occupe plus de 60% de la population active sĂ©nĂ©galaise, emploie plus de 35% de la main- dâĆuvre totale et contribue Ă hauteur de 9,4% du PIB national. Il est porteur en termes de crĂ©ation dâemplois pour des jeunes Ă faible ou moyen niveau de qualification. Avec 5% de la production transformĂ©e au SĂ©nĂ©gal, un besoin de renforcement technique et financier pour pallier au manque dâĂ©quipements, aux difficultĂ©s dâaccĂšs au crĂ©dit, au conseil et aux formations spĂ©cialisĂ©es se fait sentir pour un dĂ©veloppement soutenu de lâagrobusiness. L’industrie
Toutefois, la filiĂšre avicole a Ă©tĂ© marquĂ©e par une production de viande qui est passĂ©e de 60 mille Ă 135 mille tonnes, soit une augmentation de lâordre de 107% de 2012 Ă 2021. Elle est l’une des branches les plus dynamiques de lâagriculture sĂ©nĂ©galaise avec une utilisation les ressources locales Ă bon escient. La compĂ©titivitĂ© de la volaille sĂ©nĂ©galaise pourrait dĂ©couler dâun appui financier ou dâune subvention pour faire face Ă une hausse de maniĂšre unilatĂ©rale du sac dâaliment.
Les cuirs et peaux sont des dĂ©rivĂ©s de la production animale. Ils constituent une ressource importante et prĂ©cieuse pour les chaussures, la maroquinerie, etc. Dans les pays en dĂ©veloppement, ils ne sont quasi jamais exploitĂ©s Ă leur plein potentiel. Ils sont souvent considĂ©rĂ©s comme intrinsĂšquement impurs et finissent par ĂȘtre jetĂ©s et gaspillĂ©s par ignorance ou dĂ©sinformation. Dans le domaine sanitaire, au SĂ©nĂ©gal, et en Afrique de lâOuest en gĂ©nĂ©ral, il nây a pas suffisamment dâindustries pharmaceutiques.95% des mĂ©dicaments sont importĂ©s dont lâessentiel vient de lâEurope. Il serait nĂ©cessaire, pour travailler en laboratoire, de mener des formations poussĂ©es en maĂźtrise de lâanglais, du sens de lâanalyse, de la rigueur et surtout de la capacitĂ© Ă travailler en Ă©quipe. Selon les prĂ©visions du Fonds MonĂ©taire International (FMI), les secteurs pĂ©trolier et gazier devraient rapporter au SĂ©nĂ©gal 6 Ă 7 % de point PIB sur 20 ans . La chaĂźne de valeur, allant des activitĂ©s dâexploration Ă la commercialisation des produits en hydrocarbures, en passant par la production et le raffinage, aura inĂ©vitablement un impact positif sur lâĂ©conomie nationale . Il sera crucial dâexploiter les externalitĂ©s positives en termes de sous-traitance, de crĂ©ation dâemplois, directs et indirects, etc.
Concernant lâĂ©ducation, de 2000 Ă 2016, lâaccĂšs Ă lâenseignement et la formation technique et professionnelle (EFTP) sâest amĂ©liorĂ© ainsi que la poursuite au cycle supĂ©rieur. Lâenseignement supĂ©rieur conserve un faible taux brut de scolarisation de 7 % en 2017, ce qui ne permet pas au SĂ©nĂ©gal de former suffisamment de cadres ou de techniciens supĂ©rieurs dont les diffĂ©rents secteurs ont besoin pour gagner en productivitĂ©, attractivitĂ© et capacitĂ© dâinnovation. Longtemps marginal, le secteur des cosmĂ©tiques prend de lâampleur sur le continent africain. Selon un rapport rĂ©cent de la sociĂ©tĂ© de conseils Setaalma, le marchĂ© des produits cosmĂ©tiques en Afrique francophone subsaharienne a atteint les 5 milliards dâeuros, pour lâannĂ©e 2020, et devrait peser 9 milliards dâeuros en 2025. Le potentiel, bien prĂ©sent, devrait ĂȘtre renforcĂ© par une meilleure visibilitĂ© des produits. Le marchĂ© del’habillement est extrĂȘmement dynamique au SĂ©nĂ©gal avec une structure caractĂ©risĂ©e par une prĂ©dominance des produits importĂ©s qui monopolisent plus de 80% du marchĂ© du prĂȘt-Ă -porter.
Par ailleurs, les textiles et l’habillement sont produits et Ă©changĂ©s dans de nombreux pays et parmi de nombreuses entreprises qui opĂšrent dans les chaĂźnes d’approvisionnement mondiales. Lâartisanat au SĂ©nĂ©gal est le secteur Ă©mergent le plus lucratif et le plus prometteur. Câest un facteur dâinsertion sociale, notamment comme une alternative Ă lâĂ©chec scolaire. De nombreux artisans partagent leurs savoir-faire avec les plus jeunes afin de transmettre et de faire perdurer leur hĂ©ritage . Bien que le marchĂ© soit saturĂ© avec une baisse du pouvoir dâachat de meubles et une concurrence parfois dĂ©loyale, le secteur est en pleine croissance avec la construction de nouveaux logements et la croissance de la demande dans les pays en voie de dĂ©veloppement.LâADEPME Ă travers le guichet standard a, Ă la date dâoctobre 2023, a lancĂ© huit AMI (Appels Ă Manifestation dâIntĂ©rĂȘt) sur dix AMI prĂ©vus.
Lâexcellence de notre collaboration avec nos partenaires au dĂ©veloppement est lâun de nos indicateurs-clĂ©s de performance. Câest aussi pour cette raison que nous avons une grande satisfaction dâavancer avec eux, notamment et aussi, avec la Banque Mondiale et la Banque Africaine de DĂ©veloppement (respectivement programmes ETER & PAAICE), sur notre projet-phare actuel de promotion de l’adoption de technologies plus avancĂ©es par les PME, « e-PME », auquel nous invitons les dirigeant.e.s de PME Ă continuer de postuler, Ă travers le lien Internet : samapme.adepme.sn, mis en place le mois courant dâoctobre , ce qui parachĂšve le dĂ©ploiement de la version 2.0 de SAMA PME. En octobre 2023, nous en sommes Ă notre 7Ăšme ComitĂ© dâEncadrement sur le projet ââe-PMEââ pour le programme ETER, et nous avons aussi bien avancĂ© pour le programme PAAICE avec un premier comitĂ© dâencadrement tenu, comitĂ©s durant lesquels nous examinons et validons les dossiers de demande des PME.
En ce mois courant dâoctobre 2023, lâADEPME, agence publique, a fait partie de la dĂ©lĂ©gation nationale pour les NĂ©gociations intergouvernementales SĂ©nĂ©gal-Allemagne, tenues au MinistĂšre fĂ©dĂ©ral allemand de la CoopĂ©ration Ă©conomique et du DĂ©veloppement (BMZ). Lâapproche novatrice du « Partenariat pour encourager les rĂ©formes » que nous avons avec lâAllemagne lui vaut dâĂȘtre souvent vantĂ©e par le SĂ©nĂ©gal comme un exemple de cadre de coopĂ©ration pragmatique et dynamique. En effet, la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale dâAllemagne a su sâadapter aux urgences et dĂ©fis successifs que posent la pandĂ©mie de Covid 19 et la guerre en Europe en apportant un soutien constant aux efforts de rĂ©silience et de relance de lâĂtat. Cette solidaritĂ© sâest illustrĂ©e avec lâappui exceptionnel de 100 millions dâeuros pour le Programme de RĂ©silience Ă©conomique et sociale (PRES) et, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, par un volume global dâengagements de 462 millions dâeuros, soit environ 303 milliards de FCFA de financements en dons, entre 2019 et 2021.
En tant que pays rĂ©formateur et participant au « Compact avec lâAfrique » (CwA), le SĂ©nĂ©gal est un partenaire de la coopĂ©ration allemande avec lequel une solide relation de confiance a Ă©tĂ© Ă©tablie. La dĂ©lĂ©gation gouvernementale a pu annoncer Ă Berlin la mise en place prochaine, via un dĂ©cret et un arrĂȘtĂ© primatorial, de lâinstance de gouvernance du Guichet unique Financement mais Ă©galement de lâinstrument dâaccompagnement des PME qui lui est adossĂ©, le Fonds de labellisation. Cet instrument permet, dâune part, dâaccompagner les PME dans la prĂ©paration dâun dossier de demande de financement conforme aux attentes des institutions financiĂšres et dâautre part, dâassurer le suivi des PME bĂ©nĂ©ficiaires de financement, contribuant ainsi Ă une transformation socio-Ă©cologique de l’Ă©conomie.
La partie allemande a exprimĂ© sa joie sur le progrĂšs dans le projet « AccĂšs au financement pour les petites et moyennes entreprises » ( »AccĂšsââ), qui a pu prĂ©senter deux rĂ©sultats majeurs au « Forum de la PME sĂ©nĂ©galaise » organisĂ© par lâADEPME en juillet dernier Ă Dakar. Sur la base de la rĂ©ussite de la premiĂšre phase du projet ââAccĂšsââ, la partie allemande a annoncĂ© une allocation Ă hauteur de 4 millions dâeuros pour une deuxiĂšme phase du projet ââAccĂšsââ, projet dans lequel lâADEPME tient une place importante dâagence dâexĂ©cution de rĂ©fĂ©rence.
Les 13, 14 et 15 juillet 2023 se tiendra la 3Ăšme Ă©dition du Forum de la PME sĂ©nĂ©galaise organisĂ©e par l’ADEPME Ă lâhĂŽtel King Fahd Palace à partir de 9 heures.
Cet Ă©vĂšnement sera lâoccasion de rencontrer lâensemble des acteurs intervenant dans l’Ă©cosystĂšme financier et technique dâappui aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME).
Lâobjectif de la 3Ăšme Ă©dition du forum est de construire les conditions dâun financement massif et sĂ©curisĂ© des PME à travers le lancement du Guichet Unique dâAccĂšs au Financement (GUF-PME).
Le lancement officiel du GUF-PME sera présidé par Monsieur Amadou BA, Premier Ministre du Sénégal, et se tiendront:
Les participants sâinscrivent via la plateforme www.forumpme.com pour pouvoir participer aux diffĂ©rentes activitĂ©s du forum.
RĂ©alisĂ© dans le cadre du projet « AccĂšs », financĂ© par la GIZ, le GUF PME est une plateforme unique destinĂ©e Ă faciliter lâaccĂšs des PME au financement.
Le GUF PME, initiative novatrice, est une plateforme numĂ©rique qui contribue Ă la mise en relation entre les PME, les institutions financiĂšres et l’Ă©cosystĂšme d’accompagnement. GrĂące au GUF PME, les PME peuvent bĂ©nĂ©ficier d’un accĂšs simplifiĂ© au financement, surmonter les obstacles liĂ©s Ă l’asymĂ©trie d’information et renforcer leur gouvernance.
Le Forum de la PME sĂ©nĂ©galaise est un rendez-vous incontournable pour les acteurs du secteur privĂ© et les institutions financiĂšres. Il offre aux participants une occasion unique de rencontrer des chefs d’entreprise, des experts, des reprĂ©sentants d’institutions financiĂšres et des acteurs clĂ©s de l’Ă©cosystĂšme entrepreneurial. GrĂące Ă une sĂ©rie d’ateliers thĂ©matiques, de confĂ©rences et de sessions de networking, les participants auront l’opportunitĂ© d’Ă©changer des idĂ©es, de dĂ©velopper leurs compĂ©tences, de dĂ©couvrir de nouvelles opportunitĂ©s d’affaires et de nouer des partenariats stratĂ©giques.
En participant au Forum de la PME sénégalaise, les PME pourront :
Pour rappel, la 1Ăšre Ădition du FPME en 2017 avait pour thĂšme central âla PME, moteur de lâĂ©mergenceâ. Il a Ă©tĂ© ouvert par le Premier Ministre M. Dionne et a validĂ© le schĂ©ma directeur du systĂšme intĂ©grĂ© de gestion des informations relatives aux PME (SIGIPME), Ă la base du GUF-PME, principale recommandation du rĂ©seau SĂ©nĂ©gal PME pour rendre les interventions de lâĂ©cosystĂšme dâappui aux PME plus lisibles, cohĂ©rentes et efficaces .
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La 2Ăšme Ă©dition du FPME en 2019 avait pour thĂšme central âAccompagner les futurs championsâ, le FPME a permis de tenir une table ronde sur le financement et les risques liĂ©es aux PME sous la modĂ©ration du Directeur National de la BCEAO et de lâensemble du secteur financier.
La 3Ăšme Ă©dition FPME en 2023 sera lâoccasion de rĂ©unir tout lâĂ©cosystĂšme financier et technique dâappui aux PME et de capitaliser sur les acquis des deux premiĂšres Ă©ditions qui ont vu, chacune, la participation de plus de 1500 PME et des centaines dâexposants, des dĂ©cideurs, de partenaires techniques et financiers, etc. Le FPME est un lieu dâĂ©changes, de rĂ©seautage, de partage de meilleures pratiques et de rencontre avec des experts, et enfin une opportunitĂ© de formation.
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Au total et au final, lâObjectif GĂ©nĂ©ral de la 3Ăšme Ă©dition du Forum de la PME sĂ©nĂ©galaise est de construire les conditions dâun financement massif et sĂ©curisĂ© des PME au travers du Guichet Unique dâAccĂšs au Financement (GUF-PME) et lâengagement des acteurs de lâĂ©cosystĂšme dâaccompagnement ; et Ă©galement de tenir les « Concertations Nationales du Financement » .
LâADEPME, sous lâĂ©gide du MinistĂšre du Commerce, de la Consommation et des PME, fournit des services techniques et non-financiers aux Petites et Moyennes Entreprises (PME). Agence dâexĂ©cution de rĂ©fĂ©rence et tiers de confiance pour lâĂ©cosystĂšme Ă©conomique national, elle est classĂ©e 1Ăšre SAE (Structure dâAppui et dâEncadrement) dans la CEDEAO et 3Ăšme en Afrique, par le Centre du Commerce International. LâADEPME a construit un modĂšle, pionnier en Afrique, dâĂ©valuation et de suivi-réévaluation ensemble dâoutils et dâindicateurs pour mesurer le niveau de la performance et de productivitĂ© des entreprises, quâelle a rĂ©ussi Ă faire certifier en 2021 aux normes ISO 9001 et ISO 27 001 par le bureau VĂ©ritas.
LâADEPME, sous lâĂ©gide du MinistĂšre du Commerce, de la Consommation et des PME, fournit des services techniques et non-financiers aux Petites et Moyennes Entreprises (PME). Agence dâexĂ©cution de rĂ©fĂ©rence et tiers de confiance pour lâĂ©cosystĂšme Ă©conomique national, elle est classĂ©e 1Ăšre SAE (Structure dâAppui et dâEncadrement) dans la CEDEAO et 3Ăšme en Afrique, par le Centre du Commerce International. LâADEPME a construit un modĂšle, pionnier en Afrique, dâĂ©valuation et de suivi-réévaluation ensemble dâoutils et dâindicateurs pour mesurer le niveau de la performance et de productivitĂ© des entreprises, quâelle a rĂ©ussi Ă faire certifier en 2021 aux normes ISO 9001 et ISO 27 001 par le bureau VĂ©ritas.
Ce vendredi 03 fĂ©vrier, M. Idrissa M. Diabira, directeur gĂ©nĂ©ral de l’ADEPME a prĂ©sidĂ© la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture du Projet SME Business Training and Coaching Loop, en prĂ©sence du prĂ©sident de la Chambre de commerce et dâindustrie de ThiĂšs, du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ADEPME Dr. Jean M. Mbaye Diouf, du reprĂ©sentant de la chambre des mĂ©tiers, des acteurs du secteur privĂ© et publics, des partenaires au dĂ©veloppement, des bĂ©nĂ©ficiaires et d’autres participants venus d’horizons divers.
Dans son allocution, M. Diabira a saluĂ© la maniĂšre responsable et dĂ©vouĂ©e avec laquelle le projet a Ă©tĂ© menĂ©. Il a Ă©galement reconnu les efforts cruciaux dĂ©ployĂ©s par l’Ă©quipe de l’ADEPME et les business coach pour soutenir les bĂ©nĂ©ficiaires dudit projet financĂ© par notre partenaire, la CoopĂ©ration allemande GIZ. Devant l’immense succĂšs obtenu, le directeur gĂ©nĂ©ral s’est engagĂ© Ă assurer la pĂ©rennitĂ© des rĂ©alisations du projet.
Les discours ont été suivis de la présentation des résultats du projet.
L’activitĂ© s’est conclue par la remise des attestations aux 1ïžâŁ 6ïžâŁ 0ïžâŁ bĂ©nĂ©ficiaires dans la rĂ©gion de ThiĂ©s et la visite de l’exposition des bĂ©nĂ©ficiaires du programme qui a rencontrĂ© un grand succĂšs.
Félicitation aux bénéficiaires du Projet SME Business Training and Coaching Loop pour leurs dévouements et abnégation tout au long de la durée du projet.
Nos remerciements aux prestataires et business Coach.
Depuis le lancement en septembre 2022, l’ADEPME a tenu 3 comitĂ©s d’encadrement dans le cadre du projet « e-PME ». Le 3Ăšme a eu lieu le 22 dĂ©cembre 2022. Lors de ces comitĂ©s d’encadrement , des dizaines de PME se sont vu attribuer un financement. Le dĂ©caissement de ces financements est en cours, durant ce mois de janvier 2023. Ils se poursuivront Ă un rythme soutenu en fĂ©vrier 2023, de mĂȘme que se tiendra un 4Ăšme comitĂ© d’encadrement. Il est Ă noter que l’ADEPME associe Ă ces comitĂ©s d’encadrement des partenaires externes, appartenant Ă l’Ă©cosystĂšme d’appui Ă l’entrepreneuriat, notamment le FONSIS et le FONGIP.
La dĂ©marche pour sĂ©lectionner les PME accompagnĂ©es par e-PME s’appui sur notre mĂ©canisme d’Ă©valuation, dĂ©nommĂ© e-Rating. Avec e-Rating, nous calculons l’indice de formalisation et l’indice technologique de la PME. Ceci aboutit Ă des plans d’encadrement. Les impacts attendus sont la progression notables en emplois et en chiffre d’affaires, des PME accompagnĂ©es. Dans le processus d’accompagnement; l’ADEPME s’appui d’abord sur ces coeurs de mĂ©tiers que sont le soutien Ă la performance, le dĂ©veloppement et l’encadrement et nos cĆurs de mĂ©tiers.
Le programme ETER consiste, pour l’ADEPME, en un projet dĂ©nommé âe-PME : Adoption de technologiesâ, promu auprĂšs des PME et mis en oeuvre Ă leur bĂ©nĂ©fice.
Le programme ETER est le programme « Emploi, Transformation Ă©conomique et Relance », financĂ© par la Banque Mondiale.  Il est Ă noter que le projet « e-PME » de l’ADEPME est Ă©galement abondĂ© par le PROGRAMME DâAPPUI Ă LâACCĂLĂRATION INDUSTRIELLE, Ă LA COMPĂTITIVITĂ ET Ă LâEMPLOI (PAAICE), financĂ© par la Banque Africaine de DĂ©veloppement.
Pour rappel, les missions de l’ADEPME sont de :
e-PME permet Ă votre entreprise dâaccĂ©der Ă des solutions technologiques grĂące Ă des subventions de contrepartie de 75% afin de booster votre compĂ©titivitĂ©.
âïžđ° đŽđđ¶đ°đ”đČđđ sont disponibles au niveau de l’ADEPME :
đđČ đđđ¶đ°đ”đČđ đ đ¶đ°đżđŒ-đđ»đđżđČđœđżđ¶đđČđ accompagne la, formalisation, lâamĂ©lioration des outils de gestion et le renforcement des capacitĂ©s techniques et managĂ©riales des MPME
đđđ¶đ°đ”đČđ đđđźđ»đ±đźđżđ±: fournit de lâassistance Technique et des formations pour renforcer les fonctions commerciales gĂ©nĂ©rales clĂ©s des MPME
đđČ đđđ¶đ°đ”đČđ đđ»đđČđżđ»đźđđ¶đŒđ»đźđčđ¶đđźđđ¶đŒđ» accompagne vers lâexport et lâimplantation Ă lâĂ©tranger
đđČ đŽđđ¶đ°đ”đČđ đđČđ°đ”đ»đŒđčđŒđŽđ¶đČ đČđ đ¶đ»đ»đŒđđźđđ¶đŒđ» pour promouvoir lâadoption de technologies permettant dâamĂ©liorer la productivitĂ© et la compĂ©titivitĂ©
Nous avons eu le plaisir de dĂ©livrer des attestations de formation aux Ă©tudiants de la rĂ©gion de Dakar ayant participĂ© aux deux derniĂšres sessions de formations portant sur l’utilisation et la vulgarisation de la plateforme SamaCompta, en ce mois de janvier 2023.
La cĂ©rĂ©monie de remise a Ă©tĂ© prĂ©sidĂ©e par Monsieur Abdoulaye FAYE, Directeur de la Formalisation et de la GĂ©nĂ©ration d’Entreprises Ă l’ADEPME, Dr Soyibou NDAO, Directeur des Risques et de l’IntermĂ©diation l’ADEPME et M. Papa Alioune Sakho, Directeur des SystĂšmes Informatiques de l’Agence.
L’occasion a Ă©tĂ© saisie pour rappeler aux Ă©tudiants le but de la formation et de les encourager Ă utiliser les connaissances acquises pour accompagner les dirigeant.e.s de petites et moyennes entreprises Ă pouvoir bien gĂ©rer leur comptabilitĂ©.
SamaCompta est une plateforme web hautement sécurisée qui permet à la TPE de gérer sa comptabilité selon les exigences du systÚme simplifié.
Ainsi la TPE digitalise tout son process de gestion de son activitĂ© et pourra gĂ©nĂ©rer des Ă©tats financiers qui respecteront les exigences dâun systĂšme simplifiĂ©.
Une version web et une autre mobile sont proposées pour ceux qui utilisent les smartphones. Elle est disponible en ligne en mode connecté et en mode hors connexion.
Candidatez au projet e-PME de lâADEPME, portant adoption de technologies plus avancĂ©es pour votre PME
Dans cet AMI, nous vous fournissons 5 raisons pour lesquelles l’adoption de nouvelles technologies est importante pour toute PME-PMI
CONTEXTE:
Les entreprises sĂ©nĂ©galaises sont caractĂ©risĂ©es, dâaprĂšs diffĂ©rentes Ă©tudes dont celle de la Banque mondiale, le Recensement GĂ©nĂ©ral des Entreprises (RGE,2016) ou les Concertations nationales sur le crĂ©dit de 2010, par une faible productivitĂ© avec un faible taux dâadoption technologique; une trĂšs forte informalitĂ© (97%) et un faible dynamisme, une faible compĂ©titivitĂ© des exportations avec des goulots dâĂ©tranglements dans les principales chaĂźnes de valeur, un accĂšs limitĂ© au financement du fait de lâasymĂ©trie de lâinformation entre les acteurs ou dâune faiblesse des mĂ©canismes de partage du risque.
AprĂšs avoir portĂ© la croissance Ă 6% de moyenne entre 2014 et 2019, performance inĂ©dite depuis les indĂ©pendances, lâEtat Ćuvre Ă Â faire du secteur privĂ© le moteur dâune croissance durable et inclusive. Il en a fait lâune des prioritĂ©s de la 2Ăšme phase du PSE le PAP2, devenue PAP2A (Plan dâActions Prioritaires ajustĂ© et accĂ©lĂ©rĂ©) Ă la faveur des effets de la COVID19 sur le secteur privĂ©, accentuĂ©s par la crise russo-ukrainienne. Ces Ă©vĂ©nements ont soulignĂ© lâimpĂ©ratif de disposer dâun secteur privĂ© compĂ©titif et dynamique susceptible de relever les dĂ©fis de souverainetĂ© notamment alimentaire.
Les effets de la crise COVID19 ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s par les enquĂȘtes COV-BPS de la BM ou âAAR SUNU KOM KOMâ de lâADEPME. Il ressort de ces diffĂ©rentes enquĂȘtes que 90% des entreprises ont Ă©tĂ© fortement ou trĂšs fortement impactĂ©es avec des pertes de 30 Ă 100% de leurs chiffres dâaffaires. Au cĆur de la pandĂ©mie, jusqu’Ă 44% dĂ©claraient mĂȘme avoir stoppĂ© leurs activitĂ©s. MalgrĂ© cela, les entreprises ont aussi su faire preuve de rĂ©silience et dâinnovation, 40% dâentre elles ont commencĂ© ou accru leur utilisation de technologies numĂ©riques pendant la Covid19, et 17% ont investi dans des solutions numĂ©riques.
JUSTIFICATION:
L’adoption de la technologie dans les entreprises fait rĂ©fĂ©rence Ă l’acceptation et Ă l’intĂ©gration de nouvelles technologies dans les systĂšmes existants ou Ă la crĂ©ation d’un nouveau. Il s’agit d’utiliser la technologie Ă son plein potentiel dans le processus d’adaptation aux besoins changeants des consommateurs.
DiffĂ©rentes organisations comme les startups et les organisations Ă©tablies rĂ©agissent diffĂ©remment Ă l’innovation. Ils peuvent ĂȘtre trĂšs enthousiastes Ă l’idĂ©e d’adopter une nouvelle technologie ou ils peuvent ne pas la trouver suffisamment importante. Le cycle de vie de l’adoption de la technologie dĂ©crit l’adoption ou l’acceptation d’un nouveau produit ou d’une innovation dans une courbe en cloche classique.
L’adoption de nouvelles technologies est essentielle pour les organisations qui se concentrent sur des livraisons plus rapides, des dĂ©penses rĂ©duites et une expĂ©rience utilisateur amĂ©liorĂ©e. C’est devenu trĂšs essentiel car la pandĂ©mie de COVID-19 les a obligĂ©s Ă reconsidĂ©rer leurs stratĂ©gies. La situation est mĂȘme prĂ©occupante pour les entreprises qui travaillent depuis des dĂ©cennies avec des systĂšmes hĂ©ritĂ©s.
L’Ă©tude approfondie « Firm-level adoption of technologies in Senegalâ rĂ©alisĂ©e en 2021 par la BM fournit une vue dĂ©taillĂ©e de l’utilisation et de l’adoption de la technologie par les entreprises sĂ©nĂ©galaises. LâĂ©tude fournit trois grands enseignements :
LâĂ©tude conclut surtout que la promotion de la mise Ă niveau technologique auprĂšs des entreprises existantes, formelles ou informelles, doit ĂȘtre une prioritĂ© clĂ© pour le SĂ©nĂ©gal. En effet, lâadoption de meilleures technologies renforce la performance, la productivitĂ© et la crĂ©ation dâemplois.
Ainsi lâADEPME, bras opĂ©rationnel de lâEtat dans lâaccompagnement technique des MPME, sâest vue confier par lâEtat dans le cadre du projet pour l’emploi, la transformation Ă©conomique et la relance (ETER) financĂ© par la Banque mondiale, la mise en oeuvre de la composante âadoption de technologieâ ou âePMEâ. Il sâagira ainsi dans le cadre de la dĂ©marche dâappui Ă coĂ»ts partagĂ©s (subventions de contrepartie), de permettre aux entreprises sĂ©nĂ©galaises existantes et en activitĂ©, formelles ou informelles, de renforcer leur compĂ©titivitĂ© en digitalisant leurs fonctions gĂ©nĂ©rales ou celles spĂ©cifiques (i.e. liĂ©es Ă des secteurs dâactivitĂ©s), en les appuyant Ă augmenter leurs exportations ou Ă se formaliser. LâADEPME souhaite ainsi identifier les solutions numĂ©riques fonctionnelles et Ă©prouvĂ©es existantes susceptibles d’amĂ©liorer les niveaux dâadoptions technologiques des MPME, afin dâagrĂ©er les porteurs desdites solutions.
SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES POUR LES 7 FONCTIONS GĂNĂRALES :
ETER (2022-2025) vise Ă favoriser la transformation numĂ©rique de notre Ă©conomie pour accĂ©lĂ©rer la compĂ©titivitĂ© des micros, petites et moyennes entreprises, formelles comme informelles et la crĂ©ation d’emploi Ă travers l’accĂšs aux technologies et aux compĂ©tences.
Il s’agira d’accompagner 5.000 PME nationales sur tout le territoire national sĂ©nĂ©galais et d’ouvrir un bureau dĂ©diĂ© Ă l’accompagnement des PME. Ces PME seront accompagnĂ©es dans la formalisation (immatriculation), la tenue de comptabilitĂ©, la dĂ©claration fiscale, la dĂ©claration sociale, la structuration, la prise en charge Ă hauteur de 75% en besoins de financement, etc…
Au finish, les entrepreneurs qui seront enrĂŽlĂ©s, vont adopter les technologies les plus avancĂ©es pour toutes les fonctions de l’entreprise et partir Ă la conquĂȘte du monde…