L’agriculture occupe plus de 60% de la population active sénégalaise, emploie plus de 35% de la main- d’œuvre totale et contribue à hauteur de 9,4% du PIB national. Il est porteur en termes de création d’emplois pour des jeunes à faible ou moyen niveau de qualification. Avec 5% de la production transformée au Sénégal, un besoin de renforcement technique et financier pour pallier au manque d’équipements, aux difficultés d’accès au crédit, au conseil et aux formations spécialisées se fait sentir pour un développement soutenu de l’agrobusiness. L’industrie
Toutefois, la filière avicole a été marquée par une production de viande qui est passée de 60 mille à 135 mille tonnes, soit une augmentation de l’ordre de 107% de 2012 à 2021. Elle est l’une des branches les plus dynamiques de l’agriculture sénégalaise avec une utilisation les ressources locales à bon escient. La compétitivité de la volaille sénégalaise pourrait découler d’un appui financier ou d’une subvention pour faire face à une hausse de manière unilatérale du sac d’aliment.
Les cuirs et peaux sont des dérivés de la production animale. Ils constituent une ressource importante et précieuse pour les chaussures, la maroquinerie, etc. Dans les pays en développement, ils ne sont quasi jamais exploités à leur plein potentiel. Ils sont souvent considérés comme intrinsèquement impurs et finissent par être jetés et gaspillés par ignorance ou désinformation. Dans le domaine sanitaire, au Sénégal, et en Afrique de l’Ouest en général, il n’y a pas suffisamment d’industries pharmaceutiques.95% des médicaments sont importés dont l’essentiel vient de l’Europe. Il serait nécessaire, pour travailler en laboratoire, de mener des formations poussées en maîtrise de l’anglais, du sens de l’analyse, de la rigueur et surtout de la capacité à travailler en équipe. Selon les prévisions du Fonds Monétaire International (FMI), les secteurs pétrolier et gazier devraient rapporter au Sénégal 6 à 7 % de point PIB sur 20 ans . La chaîne de valeur, allant des activités d’exploration à la commercialisation des produits en hydrocarbures, en passant par la production et le raffinage, aura inévitablement un impact positif sur l’économie nationale . Il sera crucial d’exploiter les externalités positives en termes de sous-traitance, de création d’emplois, directs et indirects, etc.
Concernant l’éducation, de 2000 à 2016, l’accès à l’enseignement et la formation technique et professionnelle (EFTP) s’est amélioré ainsi que la poursuite au cycle supérieur. L’enseignement supérieur conserve un faible taux brut de scolarisation de 7 % en 2017, ce qui ne permet pas au Sénégal de former suffisamment de cadres ou de techniciens supérieurs dont les différents secteurs ont besoin pour gagner en productivité, attractivité et capacité d’innovation. Longtemps marginal, le secteur des cosmétiques prend de l’ampleur sur le continent africain. Selon un rapport récent de la société de conseils Setaalma, le marché des produits cosmétiques en Afrique francophone subsaharienne a atteint les 5 milliards d’euros, pour l’année 2020, et devrait peser 9 milliards d’euros en 2025. Le potentiel, bien présent, devrait être renforcé par une meilleure visibilité des produits. Le marché del’habillement est extrêmement dynamique au Sénégal avec une structure caractérisée par une prédominance des produits importés qui monopolisent plus de 80% du marché du prêt-à-porter.
Par ailleurs, les textiles et l’habillement sont produits et échangés dans de nombreux pays et parmi de nombreuses entreprises qui opèrent dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. L’artisanat au Sénégal est le secteur émergent le plus lucratif et le plus prometteur. C’est un facteur d’insertion sociale, notamment comme une alternative à l’échec scolaire. De nombreux artisans partagent leurs savoir-faire avec les plus jeunes afin de transmettre et de faire perdurer leur héritage . Bien que le marché soit saturé avec une baisse du pouvoir d’achat de meubles et une concurrence parfois déloyale, le secteur est en pleine croissance avec la construction de nouveaux logements et la croissance de la demande dans les pays en voie de développement.L’ADEPME à travers le guichet standard a, à la date d’octobre 2023, a lancé huit AMI (Appels à Manifestation d’Intérêt) sur dix AMI prévus.